Flint Rehab https://www.flintrehab.com/fr/ Rehabilitation Devices for Neurological Recovery Tue, 21 Feb 2023 04:25:35 +0000 fr-FR hourly 1 Les types d’AVC et leur influence sur les séquelles et la récupération https://www.flintrehab.com/fr/les-regions-du-cerveau-que-les-avc-affectent-et-les-sequelles/ Fri, 25 Nov 2022 19:01:20 +0000 https://www.flintrehab.com/?p=1374293 Les séquelles de l’AVC varient forcément de personne en personne et selon les types d’AVC : c’est la raison pour laquelle les médecins disent souvent que tous les AVC diffèrent, alors chaque personne va connaître son propre rétablissement. Mais, quoique le câblage du cerveau de chaque personne soit plutôt singulier, il y a en gros 9 principales régions […]

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Les séquelles de l’AVC varient forcément de personne en personne et selon les types d’AVC : c’est la raison pour laquelle les médecins disent souvent que tous les AVC diffèrent, alors chaque personne va connaître son propre rétablissement.

Mais, quoique le câblage du cerveau de chaque personne soit plutôt singulier, il y a en gros 9 principales régions du cerveau qu’un AVC peut affecter. Chacune d’elles contrôle des fonctions différentes et entraîne ses propres séquelles après un AVC.

Et cela est précisément ce dont on va discuter dans cet article, qui est loin d’être le dernier mot sur le sujet, bien sûr, mais il doit vous aider à comprendre à quoi vous pouvez vous attendre de chaque cas. 

Mais tout d’abord, il faut reconnaître que l’évolution de la culture médicale française a développé trois moyens de parler des types d’AVC. Alors, en discutant des différentes régions du cerveau affectées par un AVC, on va parler de :

  • soit le nom de la région affectée elle-même (le lobe pariétal, le lobe temporal…)
  • soit le syndrome, s’il est assez commun, qui en résulte (par exemple, le syndrome frontal après un AVC qui a touché le lobe frontal)
  • soit par un nom unique couramment donné à l’AVC lui-même (comme les AVC du tronc cérébral)

En tout cas, les étiquettes contiennent les régions du cerveau affectées, qui signalent les types d’AVC, donc on va discuter des 9 régions principales touchées par un AVC en employant leur terminologie la plus courante (et les liens ci-dessous vont vous amener à leurs sections correspondantes) :  

Mais, avant de commencer, parlons de grandes différences entre les divers types d’AVC, tels que les AVC ischémiques, les AVC hémorragiques, et ceux qui touchent les régions plus générales : les régions corticale et sous-corticale.

Qu’est-ce qu’un AVC ?

Les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :

  • soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, autrement dit un infarctus cérébral, ou un accident ischémique cérébrale (AIC) ;
  • soit se rompe, ça veut dire un AVC hémorragique.

Dans les deux cas, l’événement prive certaines régions du cerveau d’oxygène, après quoi les tissus cérébraux commencent à mourir. Et selon la région affectée, un AVC peut provoquer des troubles sensoriels, cognitifs, ou de la motricité.

Après les soins d’urgence, aussitôt que le patient est raisonnablement stabilisé, on commence la rééducation, dont presque toute forme se fonde sur le processus qui s’appelle la plasticité cérébrale, ou la neuroplasticité. C’est la capacité du cerveau à s’adapter et à se remodeler en développant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC.

Mais, il faut beaucoup de répétition pour convaincre le cerveau de s’adapter et se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait. Du coup, les survivants d’AVC se trouvent souvent engagés à un programme de rééducation où ils s’entraînent ardemment en faisant des exercices thérapeutiques avec beaucoup de répétition.  

Et maintenant, parlons des AVC et des régions corticale et sous-corticale. 

Les types d’AVC qui touchent les régions corticale et sous-corticale

Les régions corticale et sous-corticale sont plus grandes et plus générales que les 9 régions du cerveau dont on va discuter ci-dessous, mais elles sont très habiles pour déchiffrer les séquelles venant d’un AVC.  

En général, on prend la région corticale pour le cortex cérébral, qui est une grande région du cerveau comprenant 4 lobes : le lobe frontal, le lobe pariétal, le lobe occipital et le lobe temporal.

Les structures sous corticales, en revanche, habitent au profond du cerveau, où les artères sont plus petites, plus délicates, et donc susceptibles aux AVC hémorragiques provenant d’une hypertension ou de certaines autres maladies. Les AVC ischémiques qui se produisent dans cette région, par contre, s’appellent des infarctus lacunaires.

L’emplacement de l’AVC, sur le plan des régions corticale ou sous-corticale, fait une grande différence dans les séquelles. Par exemple, les AVC qui touchent la région corticale affectent souvent les fonctions supérieures, tandis que ce n’est que peu commun que ceux qui touchent la région sous-corticale apportent des troubles de la langue. 

Les 9 régions principales du cerveau que les AVC peuvent affecter

Maintenant, on va discuter des régions spécifiques du cerveau que les AVC peuvent généralement affecter. Pour chacun de ces types d’AVC, vous trouverez un court sommaire des séquelles, ainsi qu’un lien pour en apprendre plus. 

Il faut retenir que les effets des AVC varient toujours de personne en personne. Alors, tandis que cet article va en présenter un sommaire, vous pouvez aussi profiter d’une liste intégrale des séquelles d’AVC pour vous familiariser avec ce que vous devez vous en attendre. 

Et rappelez-vous que, selon la culture médicale, on va discuter des types d’AVC en parlant soit de la région affectée elle-même, soit du syndrome apporté par l’AVC qui a touché cette région, soit par un nom unique couramment donné à l’AVC.  

1. Le syndrome frontal

Le syndrome frontal peut résulter, parmi d’autres causes, d’un AVC qui a touché le lobe frontal, une région qui constitue environ un tiers du cerveau. Avec une telle taille, c’est donc peu étonnant que le lobe frontal joue un rôle dans beaucoup de fonctions, contrôlant (d’une façon ou d’une autre) : les compétences motrices, les fonctions exécutives, la parole, la langue et les compétences sociales.

Il s’ensuit que les séquelles d’un AVC qui a lieu dans cette région comprennent naturellement des :

  • troubles moteurs
  • troubles en résolvant des problèmes et en formant des jugements
  • changements comportementaux
  • troubles de la parole (l’aphasie, la dysarthrie, l’apraxie)

et d’autres.

En apprendre plus sur le syndrome frontal après un AVC

2. Le lobe pariétal

Les AVC qui touchent le lobe pariétal ont la tendance à affecter l’interprétation sensorielle, ainsi que la langue et la conscience spatiale. Les séquelles de ces types d’AVC comprennent :

  • hémiplégie
  • troubles de l’écriture
  • troubles de la lecture
  • troubles de la parole

et d’autres.

En apprendre plus sur les AVC qui touchent le lobe pariétal

3. Le lobe temporal

Le lobe temporal est une région du cerveau associée à la compréhension de la langue, à l’ouïe et aux autres processus sensoriels. Donc, un AVC qui a lieu dans cette région peut naturellement toucher :

  • l’ouïe
  • la vue
  • la compréhension de la parole

et apporter d’autres séquelles.

En apprendre plus sur les AVC qui affectent le lobe temporal

4. Le lobe occipital

Le lobe occipital est la dernière partie de la région corticale dont on va discuter. Il joue un rôle important dans la vue, alors ces types d’AVC apportent souvent certains troubles de la vue, tels que :

  • la perte de vision centrale
  • la cécité corticale
  • les hallucinations

et d’autres séquelles.

En apprendre plus sur les AVC qui touchent le lobe occipital lobe

5. Les AVC du tronc cérébral

Le tronc cérébral se compose du mésencéphale, de l’apophyse et du bulbe rachidien, et on appelle un AVC qui s’est produit dans n’importe quelle de ces régions un AVC du tronc cérébral.   

Le tronc cérébral contrôle des fonctions de base du corps : la respiration, la transpiration et la conscience. Alors, un AVC du tronc cérébral peut causer :

  • un coma
  • des troubles de la respiration
  • une dysphagie (troubles de la déglutition)

ainsi que d’autres séquelles.

En apprendre plus sur les AVC du tronc cérébral

6. Le syndrome cérébelleux

Le syndrome cérébelleux est le résultat d’un AVC qui affecte le cervelet, une région du cerveau chargée du contrôle de certaines fonctions sensorielles et des mouvements volontaires (notamment l’équilibre et la coordination). Les symptômes du syndrome cérébelleux comprennent ainsi :

  • l’ataxie
  • les troubles de l’équilibre
  • les troubles sensoriels

ainsi que d’autres séquelles. 

En apprendre plus sur le syndrome cérébelleux

7. Le syndrome thalamique

Le syndrome thalamique peut résulter, parmi d’autres causes, d’un AVC qui a touché le thalamus, une région du cerveau chargé de relayer 98 % de ses entrées sensorielles. Ces types d’AVC peuvent alors causer des :

  • troubles sensoriels (c’est la séquelle principale)
  • engourdissements (aussi très communs)
  • douleurs centrales,
  • douleurs chroniques

et d’autres séquelles.

En apprendre plus sur le syndrome thalamique après un AVC

8. Les noyaux gris centraux

Les noyaux gris centraux s’associent aux émotions, au contrôle volontaire des muscles, aux fonctions cognitives et à la mémoire. Donc, les séquelles d’un AVC affectant cette région comprennent souvent :

ainsi que d’autres. 

En apprendre plus sur les AVC qui touchent les noyaux gris centraux

9. La capsule interne

La capsule interne est une autre région localisée au fond du cerveau. Elle joue un rôle principal dans le mouvement, et les types d’AVC qui touchent cette région apportent souvent :

  • des troubles moteurs

Si cela constitue la seule séquelle provenant de l’AVC, on appelle l’AVC un AVC purement moteur.

En apprendre plus sur les AVC qui affectent la capsule interne

Les AVC gauches et les AVC droits : un autre moyen de caractériser les types d’AVC

Maintenant qu’on a terminé les 9 régions principales du cerveau que les AVC peuvent affecter, abordons encore une fois les structures cérébrales plus générales. Le cerveau se divise en lobes et structures, mais il comporte aussi deux grands hémisphères, la gauche et la droite, qui sont également utiles pour caractériser les types d’AVC et les séquelles qu’ils provoquent.

On dirait généralement que l’hémisphère gauche porte la langue et la logique, tandis que l’hémisphère droit porte la créativité et la capacité de reconnaître des objets. Alors, par exemple, les troubles de la langue s’associent souvent aux AVC gauches.

De plus, chaque hémisphère du cerveau est chargé du mouvement de l’autre côté du corps : c’est-à-dire que la plupart des AVC gauches affectent le mouvement du côté droit du corps, tandis que la plupart des AVC droits affectent son côté gauche. 

Il est aussi possible qu’un AVC touche les deux hémisphères, apportant ainsi et des troubles moteurs aux deux côtés du corps. 

Les types d’AVC se distinguent par leur localisation

Comme on vient d’apprendre, les types d’AVC se distinguent par leur localisation. Si vous êtes un survivant d’AVC, il importe de demander à notre neurologue de vous informer de la localisation de votre AVC afin que vous puissiez comprendre et prévoir les séquelles à venir. 

Une fois que vous compreniez la localisation et les séquelles de votre AVC, vous pouvez suivre votre rééducation plus efficacement. 

Mais soyez toujours conscient que le rétablissement après un AVC est un processus très singulier parce que tous les AVC diffèrent. Surtout, ne baissez jamais les bras et continuez de poursuivre la rééducation pour maximiser votre rétablissement.

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L’auto-rééducation après un AVC : comment maximiser votre rééducation https://www.flintrehab.com/fr/entrainement-a-la-maison-apres-un-avc/ Thu, 24 Nov 2022 00:25:33 +0000 https://www.flintrehab.com/?p=1374215 Une fois sortis de l’hôpital après un AVC, beaucoup de survivants ne participent à la thérapie ambulatoire qu’environ une fois par semaine, ce qui est loin d’être suffisant pour obtenir des résultats. Heureusement, on peut facilement rectifier cette situation en y amendant un programme d’auto-rééducation à la maison pour continuer la stimulation du cerveau et […]

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Une fois sortis de l’hôpital après un AVC, beaucoup de survivants ne participent à la thérapie ambulatoire qu’environ une fois par semaine, ce qui est loin d’être suffisant pour obtenir des résultats. Heureusement, on peut facilement rectifier cette situation en y amendant un programme d’auto-rééducation à la maison pour continuer la stimulation du cerveau et avancer le rétablissement. 

Cet article a pour but de vous introduire aux divers types d’exercices que vous pouvez ajouter à votre propre programme d’auto-rééducation, ainsi que de divers avantages que vous offre la rééducation à la maison après un AVC. On va commencer par ce dernier.

Les avantages de l’auto-rééducation à la maison après un AVC

Après un AVC, l’auto-rééducation à la maison permet aux survivants d’améliorer la mobilité durant des mois, voire des années, après être sortis de la thérapie hospitalière.

De plus, on peut concevoir un programme sur mesure afin de traiter des séquelles singulières qui proviennent finalement des régions du cerveau que l’AVC a touchées. Par exemple, les survivants d’un AVC qui a touché le cortex moteur, qui éprouvent souvent une hémiparésie (un affaiblissement d’un côté du corps), peuvent profiter d’un régime qui vise un côté du corps plus que l’autre. De même, les troubles de l’équilibre sont très courants chez les survivants qui ont le syndrome cérébelleux, alors leur programme doit se concentrer sur le noyau et comprendre des mouvements bilatéraux. 

Heureusement, en tout cas, beaucoup de survivants arrivent à surmonter les séquelles d’un AVC et à améliorer leurs fonctions grâce à la neuroplasticité. Ce processus permet au cerveau de se recâbler, de fortifier ses voies neuronales et d’en créer de nouvelles qui va prendre la relève de celles qu’un AVC a endommagées. 

Le meilleur moyen d’activer la neuroplasticité est avec un régime d’exercices répétitifs. En fait, en tant qu’on s’entraîne à une compétence particulière, le cerveau s’adaptera à effectuer ces tâches plus efficacement, un fait dont la vérité est tout à fait répandue, comme on dirait : c’est en forgeant qu’on devient forgeron. 

En fin de compte, c’est bon de participer à la thérapie ambulatoire (telle que la physiothérapie, l’ergothérapie et l’orthophonie), mais cela n’est souvent pas assez de temps pour activer le vrai potentiel de la neuroplasticité. En fait, dans la plupart des cas, une séance par semaine est loin d’être suffisante, et sans entraînement supplémentaire on va limiter sévèrement la quantité de stimulation qu’on fournit au cerveau. 

Alors, c’est essentiel, en premier lieu, de continuer la rééducation assidument après un AVC, et, en deuxième, de l’augmenter avec un bon programme d’entraînement à la maison.

Comment concevoir un programme d’auto-rééducation à la maison pour se rétablir après un AVC

Tout d’abord, soyez conscient que tout exercice peut s’avérer difficile à sa propre façon, mais vous pouvez ajuster son niveau de difficulté pour convenir à vos propres capacités. En pratique, n’essayez pas de faire les exercices les plus difficiles si vous ne commencez qu’avec une mobilité très limitée. Et en tout cas, les exercices doivent être difficiles, mais pas frustrants : c’est également important d’entretenir la motivation, sans quoi la rééducation cesserait d’avancer.

À ce titre, si vous avez une paralysie, les exercices passifs et lents constituent un bon point de départ, et vous pouvez toujours avancer aux exercices plus difficiles au fil du temps. 

C’est aussi une bonne idée de créer une liste des groupes musculaires que vous voulez viser. Par exemple, si vous voulez rétablir l’équilibre, vous pouvez vous concentrer sur le noyau, les jambes et les bras. Et s’il est l’amélioration de la main qui vous importe, vous pouvez alors tourner vers les exercices qui rétablissent la dextérité.

Finalement, pendant tous ces exercices, rappelez-vous que vous devez faire une pause ou arrêter tout à fait quand vous vous sentez fatigué, et consultez votre thérapeute si vous avez des questions sur les exercices qui vous conviendraient. 

Les rééducation passive passifs pour augmenter l’amplitude de mouvement

Maintenant, on va discuter des exercices passifs conçus pour agrandir l’amplitude de mouvement, qui sont très avantageux aux survivants éprouvant une hémiplégie (une paralysie, ou une mobilité très limitée d’un côté du corps) qui peuvent avoir du mal à faire des exercices traditionnels toute journée ou de les faire sans assistance.

L’avantage ici est qu’en visant l’augmentation de l’amplitude de mouvement, du corps et de ses articulations, et en utilisant le côté indemne du corps pour assister le côté affecté, on peut bien profiter d’un bon entraînement qui va stimuler le cerveau et activer la neuroplasticité.   

Ces exercices d’auto-rééducation sont plutôt uniques parce qu’ils n’exigent pas qu’on puisse déjà bouger le côté affecté, et, en même temps, ils contribuent essentiellement à la maximisation des chances de rétablir ces mouvements. Avec du travail assidu et la répétition des mouvements passifs, la communication entre le cerveau et les muscles a la tendance à se rétablir et à restaurer graduellement la mobilité. 

Et en tant que vous regagnez votre mouvement, ces exercices passifs deviendront une sorte d’échauffement que vous pouvez faire avant de vous exercer à la maison. 

Voici des exercices passifs qui visent l’amplitude de mouvement que vous pouvez faire indépendamment à la maison :

S’étirer l’avant-bras :

  • Commencer assis, mettre les mains sur les genoux et entrelacer les doigts.
  • Plier le poignet indemne, s’étirant lentement la main affectée en direction de l’avant-bras.
  • Le tenir pendant quelques secondes, puis le relâcher.
  • Répéter l’exercice avec l’autre côté, si possible.

S’étirer l’intérieur du bras :

  • Entrelacer les doigts, la paume de la main affectée vers le haut.
  • Tourner le bras affecté.
  • Le tenir pendant quelques secondes, s’étirant autant que possible.

Pousser tout droit :

  • Commencer assis à une table.
  • Poser une bouteille d’eau jusqu’à portée de main. 
  • Joindre les mains et poser les bras sur la table.
  • Glisser les bras sur la surface de la table en direction de la bouteille.
  • En se penchant en avant, pousser légèrement la bouteille un peu plus loin.
  • Se remettre, et répéter l’exercice, poussant la bouteille plus loin chaque fois.

Vous pouvez aussi mettre une serviette sous les mains pour réduire la friction et faciliter les glissements.

Tandis que ces exercices passifs sont souvent abordables aux personnes qui souffrent d’une hémiplégie, l’assistance d’un thérapeute ou d’un soignant peut aussi s’avérer très utiles, en particulier si la force générale du corps s’est devenue limitée. Dans ce cas, vous pouvez aussi demander à votre thérapeute s’il est une bonne idée d’entraîner un soignant qui peut vous aider à compléter les exercices passifs et à maximiser votre mobilité.  

L’entraînement complet à la maison

On a conçu beaucoup d’exercices pour développer des groupes de muscles particuliers et pour convenir à tout niveau de compétence.

En tout cas, il importe de consulter votre thérapeute avant de les aborder afin d’assurer que vous pouvez le faire en toute sécurité.

Aussi, soyez conscient qu’on peut toujours faire les exercices passifs ci-dessous avec l’aide du côté indemne ou des thérapeutes, mais, au cas qu’on peut les faire tout seul, on doit l’essayer pour maximiser les résultats des efforts. 

Les exercices pour rétablir la main

Si vous voulez rétablir votre dextérité après un AVC, pensez à ajouter ces exercices à votre programme d’auto-rééducation à la maison.

Plier le poignet :

  • Poser le coude sur une table.
  • Utiliser la main indemne pour tenir l’avant-bras du bras affecté.
  • Sans remuer l’avant-bras, bouger lentement la main affectée en pliant le poignet en avant et en arrière. 

Saisir et relâcher :

  • Placer un stylo (ou quelque chose de semblable) au côté de la table.
  • Le saisir doucement de la main affectée.
  • Le glisser à travers la table, puis le relâcher.
  • Répéter l’exercice, mais retourner le stylo à sa position originale.

C’est important de garder toujours votre avant-bras sur la table afin d’éviter des mouvements synergiques qui sont plutôt courants après un AVC, où on compense la fiabilité d’un groupe de muscles en utilisant involontairement un autre (par exemple, on peut hausser l’épaule pour bouger le bras). Pratiquez des mouvements lents et contrôlés pour éviter cette forme de compensation.   

Les exercices pour rétablir les bras

Vous pouvez demander à votre thérapeute si ces exercices pour rétablir les bras conviennent à votre régime d’auto-rééducation à la maison. 

Tendre une canne :

Cet exercice aide à améliorer la mobilité des muscles du bras et de l’épaule.  

  • Commencer assis, et tenir les deux bouts d’une canne ou d’un mètre dans les mains. 
  • Utilisant le bras indemne, soulever doucement le bras affecté vers le côté.
  • Si la canne est trop difficile à supporter, on peut la poser sur les jambes pour plus de stabilité.
  • Tenir cette pose pendant quelques secondes avant de la relâcher doucement.
  • Pour plus d’un défi, on peut aussi tourner la tête et le tronc vers ce même côté.

Comme vous devenez plus fort, essayez de bouger le bras affecté d’une façon plus active, dépendant de moins en moins de l’autre bras. 

Soulever une canne :

  • Comme l’exercice précédent, commencer par tenir les deux bouts de la canne dans les mains. 
  • Soulever les deux bras, utilisant le bras indemne pour aider le bras affecté si nécessaire.
  • Si nécessaire, utilisez un miroir pour assurer qu’on ne hausse pas l’épaule affectée pendant cette motion. 

Les exercices pour rétablir les jambes

Vous pouvez aussi incorporer des exercices pour rétablir les jambes à votre programme d’auto-rééducation à la maison après un AVC. Ils peuvent aider votre marche, votre équilibre et aussi fortifier vos muscles. 

Flexion de la hanche :

  • Commencer assis.
  • Utiliser les mains pour soulever la jambe affectée vers la poitrine.
  • La tenir pendant quelques secondes avant de la remettre doucement.
  • Répéter l’exercice avec l’autre jambe.

Si vous pouvez faire cet exercice activement, répétez-le en alternant les jambes comme si vous seriez en train de marcher au pas.   

Serrer les genoux :

Cet exercice isométrique aide à fortifier les jambes et l’intérieur des cuisses (les adducteurs), ainsi qu’à renverser l’atrophie musculaire après un AVC.

  • Faire deux poings.
  • Les placer côte à côte entre les genoux.
  • Serrer lentement les poings entre les genoux, et tenir cette pose autant que possible.
  • Tout relâcher et répéter l’exercice. 

Exercices pour améliorer le noyau

Les exercices qui améliorent le noyau sont essentiels au rétablissement après un AVC parce qu’ils impliquent une amélioration de l’équilibre et de la marche, ainsi qu’une réduction du risque de tomber. En fait, la fortification du noyau aide ainsi à stabiliser tout le corps. 

Tourner le tronc :

  • Commencer assis.
  • Poser la main droite en haut de votre cuisse gauche.
  • Utilisant le bras, tourner le torse vers la gauche, gardant le dos droit et ne tournant pas plus qu’on peut supporter.
  • Se remettre, et répéter l’exercice dans l’autre direction.

Genoux à la poitrine :

  • Commencer assis ou allongé, d’une façon confortable.
  • Soulever les genoux à la poitrine.
  • Tenir la jambe gauche de la main gauche, et étendre la jambe droite vers le sol.
  • Soulever la jambe droite encore vers la poitrine.
  • Répéter l’exercice en alternant les jambes.

Concentrez-vous sur l’utilisation du noyau et ses muscles pour soulever votre jambe, pas seulement les muscles de la jambe. Puis, serrez les muscles de votre noyau et étendez la jambe. 

Comme vous trouvez et ajoutez des exercices à votre programme d’auto-rééducation, soyez conscient de vos buts et de votre niveau de compétence. On peut toujours faire des versions passives de tous ces exercices en demandant l’assistance d’un thérapeute ou soignant, ou on peut les faire activement tout seul. 

Les appareils qui transforment l’auto-rééducation après un AVC en jeu

Suivre un programme d’entraînement à la maison peut s’avérer difficile, en particulier si le programme n’est que peu intéressant ou que vous manquez de motivation. Heureusement, les avancements technologiques ont développé de nouveaux produits qui peuvent vous aider et vous encourager à accomplir le haut niveau de répétition nécessaire à la rééducation. 

Par exemple, le FitMi est un appareil conçu exprès pour rétablir la mobilité de tout le corps après un AVC. Il s’agit d’un programme d’auto-rééducation interactif qui vous aide à viser les différents groupes musculaires, y compris le noyau, les mains, les bras et les jambes, et tout selon votre niveau de compétence. Le FitMi suit aussi vos progrès et va débloquer de nouveaux exercices plus difficiles en tant que vous avancez.

Voici l’histoire d’un survivant d’AVC qui a commencé à utiliser le FitMi à la maison :

« J’ai eu un AVC en novembre dernier, et après que mon assurance a cessé de payer ma thérapie, je suis devenu un peu déprimé. Puis ma femme a trouvé le FitMi en ligne, et nous avons pris la décision de l’essayer. J’en suis très reconnaissant. Je suis de retour au combat ! Je suis vraiment en train de m’améliorer ! Ce programme me donne une très grande motivation, un très bon entraînement, et il m’encourage à faire tant de répétitions ! Merci, Flint Rehab, c’est précisément ce dont j’avais besoin, et au bon moment aussi. »

– James L.

Le FitMi est un fantastique appareil pour les survivants en toute étape du rétablissement. Soit que vous soyez en train de participer à la thérapie, soit vous en êtes sorti il y a longtemps, le FitMi serait une bonne addition à votre programme d’entraînement après un AVC. Il peut vous aider à vous remettre sur la bonne voie et à activer votre rééducation, tout comme il faisait pour James.   

S’engager à un programme d’auto-rééducation à la maison après un AVC

Tandis que c’est très bon de participer à la thérapie une fois par semaine, cela n’est pas souvent assez pour atteindre le haut niveau de répétition dont on a besoin après un AVC. Alors, entretenir un bon programme d’auto-rééducation à la maison est essentiel pour stimuler la neuroplasticité et maximiser la rééducation. 

Un AVC est une blessure complexe, qui peut apporter diverses séquelles, telles qu’une hémiplégie ou une spasticité. Heureusement, on peut gérer et réduire ces effets en suivant assidument la rééducation, en particulier à la maison. 

Nous espérons que cet article vous a aidé à comprendre l’importance de créer un programme d’entraînement à la maison après un AVC, et qu’il vous a encouragé à explorer ces exercices. 

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5 bons signes après un AVC que la récupération est en bonne voie https://www.flintrehab.com/fr/ignes-du-retablissement-apres-un-avc/ Tue, 08 Nov 2022 23:20:55 +0000 https://www.flintrehab.com/?p=1373582 Vous avez probablement entendu votre thérapeute dire que tous les AVC diffèrent, alors chaque patient connaît son propre rétablissement. Mais cela rend un peu difficile de savoir à quoi l’on doit s’attendre en route. Quels sont les bons signes après un AVC ? Qu’est-ce que ça veut dire si les symptômes empirent ? Est-ce qu’il y a […]

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Vous avez probablement entendu votre thérapeute dire que tous les AVC diffèrent, alors chaque patient connaît son propre rétablissement. Mais cela rend un peu difficile de savoir à quoi l’on doit s’attendre en route. Quels sont les bons signes après un AVC ? Qu’est-ce que ça veut dire si les symptômes empirent ? Est-ce qu’il y a des signes spécifiques que le rétablissement est en bonne voie ? 

On va répondre à toutes ces questions, pourtant, tout d’abord, ce qu’il faut retenir est que vous ne devez pas comparer votre parcours à celui des autres, puisque les résultats et la chronologie que vous éprouvez en seraient forcément différents.

De plus, lorsque la plupart des étapes sur votre chemin du rétablissement seraient des améliorations, vous pouvez aussi connaître des moments où vous reculez un pas ou deux. Si vous vous inquiétez que vos symptômes soient en train d’empirer, appelez votre médecin ou votre thérapeute, et bien sûr, au cas d’urgence, appelez les soins d’urgence tout de suite.  

Partir sur le chemin du rétablissement après un AVC

Quand un AVC se produit, il compromet l’approvisionnement en sang du cerveau, ce qui peut endommager des tissus cérébraux. Ce dommage peut alors apporter des séquelles, telles qu’une faiblesse d’un côté du corps (une hémiparésie), des troubles de la parole ou d’autres maladies. 

La rééducation a pour but de soigner ces diverses séquelles au mieux de vos capacités, et les thérapies pluridisciplinaires jouent ainsi un rôle important : les survivants d’AVC participent à diverses thérapies contre leurs séquelles, telles que la kinésithérapie, l’ergothérapie ou l’orthophonie.

Le chemin du rétablissement peut néanmoins s’avérer long, en particulier si, comme la plupart des survivants, vous avez plus d’un symptôme à traiter. Pourtant, le cerveau possède bel et bien la capacité de se guérir par un processus qui s’appelle la neuroplasticité, qu’on peut activer en participant assidument à un programme de rééducation rigoureuse, soignant ainsi (au moins, en partie) les séquelles provenant de l’AVC. 

Au début de ce parcours, une équipe de thérapeutes vous guidera et vous aidera à savoir à quoi vous attendre. Mais une fois sorti de l’hôpital, le processus est dorénavant entre vos mains. 

Vous avez raison alors de profiter d’une compréhension des bons signes après un AVC et, d’ailleurs, de les fêter quand ils arrivent : se rétablir après un AVC n’est pas une mince affaire, et chaque centimètre de progrès mérite sa propre célébration !  

5 bons signes après un AVC

Tout d’abord, mieux vaut répéter que tous les AVC diffèrent, alors chaque survivant connaît son propre rétablissement. Alors, les bons signes après un AVC varient forcément ainsi. Pourtant, il existe des modèles communs, très utiles à comprendre, qui se produisent pendant le rétablissement et peuvent aider à vous préparer aux épreuves et aux occasions à venir. 

Voici des modèles et des 5 principaux bons signes après un AVC :

1. On avance le plus rapidement durant les 3 premiers mois, après quoi on continue de faire des progrès tant qu’on poursuit le rétablissement.

Tout le monde avance à leur propre allure après un AVC, mais il existe également un phénomène bien connu appelé le plateau du rétablissement : la plupart des survivants d’AVC avancent le plus rapidement durant les 3 premiers mois suivant l’AVC, après quoi les progrès ont une tendance à ralentir ou atteindre un plateau.   

Pourtant, cela ne signifie pas que la rééducation s’arrête. Tant que vous poursuivez à la rééducation, les progrès vont généralement continuer, quoique pas aussi vites que ces premiers mois où le cerveau est en pleine réponse de l’accident.

Alors, il importe de reconnaître que le ralentissement n’est pas un mauvais signe, et qu’en revanche il est un signe que le rétablissement est en bonne voie, parce qu’il implique que tout est en train de s’écouler naturellement et que vous pouvez continuer de vous rétablir grâce à la thérapie.

2. La somnolence et la fatigue peuvent vraiment être de bons signes

Une somnolence excessive après un AVC est très commune, puisqu’après un tel traumatisme, le cerveau a besoin d’énergie pour se soigner. Donc, les survivants d’AVC peuvent connaître une certaine soif de sommeil, facilement prise pour une mauvaise chose, sauf si l’on sait le contraire. Et maintenant, vous le savez ! 

Le sommeil donne simplement au cerveau le temps de se soigner, et il facilite aussi la neuroplasticité. Donc, vous pouvez vous fatiguer facilement après un AVC, du sens physique et mental.

Et, en effet, on peut prendre tout cela pour un des bons signes après un AVC parce qu’il implique que le cerveau est en train de travailler dur et qu’il a ainsi besoin de repos pour se remettre.  

Alors, écoutez votre corps et dormez quand vous avez sommeil : si le corps vous le demande, vous en auriez probablement besoin. Le seul cas où on doit considérer limiter le sommeil est si l’on a fait tant de sommes pendant la journée qu’on a du mal à dormir la nuit. Autrement, si le corps veut sommeil et que vous n’avez pas de mal à dormir, allez vous coucher ! 

Pourtant, soyez conscient qu’une somnolence excessive pas accompagnée par des progrès plus ou moins consistants peut indiquer que quelque chose ne va pas. Quoi qu’il en soit, mieux vaut consigner ce qui se passe et consulter votre médecine ou votre thérapeute.   

3. Défier les techniques de compensation

Dans les techniques de compensation, il s’agit de trucs et de raccourcis qui permettent aux survivants d’AVC d’accomplir des tâches d’une manière adaptée. Le passage de ces techniques aux méthodes qu’on a employé avant l’accident est alors un bon signe.   

L’utilisation d’une marchette ou une canne pour marcher et cuisinier d’une seule main font partie tous deux des techniques de compensation.

Et tandis que ces techniques sont plutôt essentielles, parce qu’elles nous mettent en sécurité (comme une canne qui nous protège des chutes) et nous accordent une certaine indépendance (cuisiner d’une seule main ou pas du tout), elles peuvent aussi restreindre le rétablissement. Alors, il importe d’être pleinement conscient de votre propre utilisation des techniques de compensation. 

Autrement, il se peut qu’une journée arrive où vous pouvez vraiment cuisiner des deux mains, mais elle peut manquer d’attirer votre attention si vous n’êtes pas conscient des techniques auxquelles vous vous habituiez. Donc, continuez à vous demander : ai-je besoin d’accomplir la tâche de cette façon, ou puis-je essayer en toute sécurité de le faire comme avant ma blessure ? Si laisser tomber une stratégie de compensation peut compromettre votre sécurité, pensez à demander à votre thérapeute ou à un membre de votre famille d’être là pendant les premières fois que vous essayez de faire la tâche à nouveau. 

4. Les secousses musculaires peuvent agir en ami

C’est peut-être un peu étonnant que les secousses musculaires soient un autre signe qu’on est en bonne voie après un ACV. Cela est vrai, mais pas tout à fait. Parfois, ces secousses indiquent une amélioration d’une spasticité, mais elles peuvent aussi annoncer d’autres séquelles, telles que les tremblements. Alors, il importe de suivre tout changement de vos symptômes et de contacter votre thérapeute ou votre médecin s’ils vous inquiètent.   

Pour comprendre ces secousses, on va commencer par la spasticité, qui est une séquelle d’AVC impliquant une dureté ou une raideur des muscles, qui, au fond, proviennent des troubles de la communication entre le cerveau et les muscles affectés apportés par l’AVC. 

Mais, lorsque la spasticité s’améliore, les muscles peuvent commencer à trembler, comme décrit dans les stades du rétablissement de Brunnstrom : la flaccidité ou la paralysie se produisent dans le premier stade, et en regagnant leur mobilité, les survivants passent au deuxième stade, où arrive la spasticité. 

Plus précisément, la spasticité se produit souvent avant qu’un survivant souffrant d’une paralysie après un AVC ait regagné son mouvement. En même temps, la guérison de cette spasticité va entraîner des secousses musculaires. Alors, d’un côté, ces secousses contribuent aux obstacles qu’on doit surmonter afin de restaurer la mobilité, mais de l’autre côté, elles signifient qu’on est vraiment en train de progresser à travers les étapes du rétablissement et regagner du mouvement.    

En fin de compte, il importe d’informer votre thérapeute à l’apparition des secousses pour déterminer s’il s’agit d’un bon signe et pas une indication d’une séquelle, telle que les tremblements : mieux vaut agir prudemment, même si vous êtes enclin à le prendre pour un bon signe. 

5. Les étapes de deuil peuvent être un bon signe

Oui ! C’est vraiment l’un des bons signes après un AVC ! Et du coup, on peut souligner la tendance à se concentrer sur les séquelles physiques d’un AVC (parce qu’elles affectent directement votre indépendance) tandis que les séquelles émotionnelles d’un AVC méritent leur propre attention. 

Et ces séquelles peuvent mener les survivants au deuil parce qu’elles peuvent apporter de grands changements et des pertes, telles que la perte de notre indépendance, de nos passe-temps et même de nos relations. 

En gros, il y a 5 étapes de deuil après un AVC, dont deux comprennent la colère et la dépression, qu’on a une tendance à percevoir comme une mauvaise chose. Pourtant, dans le rétablissement après un AVC, elles peuvent être de véritables signes de progrès : en bref, il faut traverser toutes les étapes de deuil avant qu’on puisse se remettre émotionnellement, et progresser est le seul moyen d’en sortir.   

Alors, l’expérience de telles émotions négatives, telles que la colère et la dépression, peut impliquer qu’on est en train de passer par les étapes de deuil, et qu’on n’est qu’un pas plus près de l’étape finale : l’acceptation. 

Pourtant, il importe de prendre des mesures appropriées pour assurer que vous avez le soutien dont vous avez besoin et que vous ne devenez pas coincé en colère ou dépression. Rejoindre des groupes de soutien ou chercher des soins psychologiques, comme la thérapie de la discussion, est souvent une très bonne méthode pour surmonter ces émotions.     

Conseils pour activer votre rétablissement

Nous espérons que votre connaissance de ces bons signes après un AVC vous aide à identifier et à fêter les jalons de votre rétablissement. Tandis que vous pouvez connaître une chronologie différente des autres, le meilleur moyen de maximiser vos chances de se rétablir est toujours de continuer de poursuivre la thérapie. 

Pour vous aider à continuer vos progrès, voici quelques conseils qui promeuvent le rétablissement après un AVC :

  • Prenez régulièrement des rendez-vous thérapeutiques. Les thérapeutes sont bien doués pour vous aider à surmonter les séquelles d’un AVC. En travaillant avec un professionnel au moins une fois par semaine, vous pouvez obtenir l’aide d’expert que vous méritez.    
  • Faire de l’auto-rééducation à la maison. Entre les séances de thérapie ambulatoire, vous devez aussi vous entraîner à l’auto-rééducation. Les exercices journaliers sont l’un des meilleurs moyens de se soigner après un AVC, et l’une des meilleures méthodes pour aider le cerveau à se recâbler. Et si vous avez besoin de l’aide pour maintenir votre motivation, les appareils de pointe, tels que le FitMi de Flint Rehab, sont conçus pour vous aider. 
  • Ajustez vos buts en tant que vous faites des progrès. Quand vous arrivez à vos buts dans le rétablissement, créez-en d’autres pour vous mettre au défi. Mais, c’est un peu délicat : on doit éviter des buts trop difficiles (histoire de ne s’épuiser pas), et, en même temps, on ne doit pas choisir des buts trop faibles parce qu’on peut manquer de maximiser les chances d’un rétablissement complet.
  • Faites un journal de votre rétablissement. Consignez tous vos progrès dans quelque journal idéalement dédié à votre rétablissement. Vous pouvez également ajouter des images qui aident à envisager votre avancement. Chaque petite amélioration mérite sa propre célébration, et votre journal peut vous aider à voir combien vous avez vraiment progressé, ainsi qu’à reconnaître les signes que votre rétablissement est en bonne voie, puisque parfois les changes qui arrivent peu à peu échappent ainsi notre attention.  

    D’ailleurs, un tel journal serait très utile à votre médecin et à votre thérapeute. Par exemple, si vous avez des secousses musculaires, on peut consulter votre journal pour déterminer certains détails, comme quand elles ont commencé, ce qui ne serait que très précieux à votre équipe médicale. 

Quels seraient les signes sur votre propre chemin du rétablissement après un AVC ?

En premier lieu, ce qu’il faut retenir, c’est que tout le monde va connaître leur propre chemin du rétablissement, alors vous devez éviter de comparer votre parcours à ceux des autres.   

Cela étant dit, dans le rétablissement, les bons signes peut-être un peu étonnants. Par exemple, regagner la capacité à croiser les jambes est typiquement un bon signe, mais il y en a également d’autres qui ont l’air plutôt négatif, tels qu’une somnolence excessive ou des émotions négatives !    

Alors, surtout, il faut communiquer tout à votre équipe médicale pour distinguer de bons signes des vrais problèmes. Ils peuvent vérifier votre état et vous aider à continuer à avancer encore plus loin sur le chemin du rétablissement ! 

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L’entraînement à la marche après un AVC : comment s’y prendre bien https://www.flintrehab.com/fr/lentrainement-a-la-marche-apres-un-avc/ Tue, 08 Nov 2022 23:11:27 +0000 https://www.flintrehab.com/?p=1373573 L’entraînement à la marche a simplement pour but l’amélioration de votre capacité à marcher. On peut en avoir besoin dans diverses circonstances, telles qu’à la suite d’une blessure physique, comme après avoir brisé un os. Mais, cet article va se concentrer sur l’entraînement à la marche après une blessure neurologique, comme un AVC, où l’on […]

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L’entraînement à la marche a simplement pour but l’amélioration de votre capacité à marcher. On peut en avoir besoin dans diverses circonstances, telles qu’à la suite d’une blessure physique, comme après avoir brisé un os. Mais, cet article va se concentrer sur l’entraînement à la marche après une blessure neurologique, comme un AVC, où l’on aborde cet entraînement d’une façon un peu unique. Puis, on vous fournira des exercices et des méthodes de rééducation qui vous aideront à vous remettre sur pied. 

L’entraînement à la marche : améliorer votre capacité à marcher

Après un AVC, les troubles de la marche impliquent que le cerveau a du mal à envoyer des signaux propres aux muscles de la jambe. Cela rend difficiles leurs mouvements et ainsi la capacité à marcher. 

Plus précisément, les survivants d’AVC peuvent se battre pour :  

  • faire la dorsiflexion (la capacité de soulever l’avant du pied vers le tibia)
  • plier le genou ou étendre la jambe
  • plier la cuisse à la hanche

Pour vous aider avec ces problèmes, votre kinésithérapeute va vous guider dans l’entraînement à la marche. 

Cet entraînement a pour but principal de vous aider à activer la plasticité cérébrale et à recâbler le cerveau. Bref, il veut améliorer la capacité du cerveau à envoyer des signaux propres aux jambes.   

D’autres buts de cet entraînement sont de :

  • fortifier et coordonner les jambes
  • réentraîner les réponses volontaires des groupes de muscles inférieurs
  • augmenter la flexibilité, l’équilibre et la santé cardiovasculaire

En effet, l’entraînement à la marche est le meilleur moyen d’y arriver. 

L’entraînement à la marche après un AVC

Un entraînement effectif doit viser les jambes, bien sûr, mais il s’agit de plus que ça : la marche implique tout le corps, ainsi qu’une coordination entre ses membres et son noyau. 

Alors, les exercices suivants, présentés par deux docteurs en kinésithérapie, Liliana et Cassie, visent tous les groupes de muscles nécessaires pour améliorer l’équilibre et la coordination de votre marche.

1. Marcher au pas à la chaise

ergothérapeute levant la jambe droite grâce à des exercices d'entraînement à la marche
ergothérapeute levant la jambe gauche pour l'entraînement à la marche

Selon le nom, on fait cet exercice assis !

  • Commencer assis.
  • Soulever la jambe affectée vers la poitrine. 
  • La remettre.
  • Changer de jambe et faites l’exercice à nouveau.
  • Continuer d’alterner de l’une jambe à l’autre.  

Essayer de garder le dos tout droit et les mouvements contrôlés. Pour pousser encore plus loin, on peut faire une pause en haut pendant quelques secondes : ce qui est le moyen le plus rapide de fortifier les muscles. 

2. Étendre le genou

thérapeute assis et sortant la jambe droite
thérapeute soulevant la jambe gauche

Les extensions du genou sont un exercice préliminaire de la marche, vu que la marche nécessite qu’on plie et étende les genoux en permanence.

  • Commencer assis.
  • Étendre la jambe jusqu’à ce qu’elle soit parallèle au sol (dépliez doucement le genou et essayez d’éviter de le bloquer complètement).
  • Ensuite, remettre délicatement le pied sur le sol.
  • Changer de jambe et répéter l’exercice.
  • Continuer d’alterner de l’une jambe à l’autre.   

Voir Liliana, une docteur en kinésithérapie, montrer comment faire plus d’exercices de la jambe dans ce vidéo :

Maintenant, passons aux exercices de l’équilibre et du noyau qui visent l’amélioration de votre marche. 

3. Tapoter les orteils

physiothérapeute démontrant des exercices d'entraînement à la marche sur la table de thérapie

La fortification du noyau est essentielle au rétablissement de la marche, et cet exercice en particulier vise tous les muscles du noyau.

  • Commencer par s’allonger sur le dos.
  • Plier les genoux à 90 degrés
  • Soulever les jambes jusqu’à ce que les tibias se trouvent parallèles au sol (cet exercice doit engager tout votre noyau).
  • Remettre doucement une jambe (toujours pliées à 90 degrés) et tapoter le sol avec le pied.
  • Soulever la jambe à nouveau.
  • Changer de jambe et répétez l’exercice.
  • Continuer d’alterner de l’une jambe à l’autre.  

Se concentrer sur l’utilisation du noyau, et maintenir toujours les jambes pliées à 90 degrés. 

4. Genou à la poitrine

physiothérapeute montrant aux patients victimes d'un AVC l'exercice de la démarche
  • Commencer par s’allonger dans une position confortable.
  • Serrer les genoux contre la poitrine.
  • Tenant la jambe gauche avec votre main, allonger la jambe droite sur le sol.
  • Soulever la jambe à nouveau.
  • Changer de jambe.
  • Continuer d’alterner de l’une jambe à l’autre.  

Essayer de faire cet exercice utilisant seulement les muscles du noyau (pas ceux de la jambe). 

5. Se planter comme un flamant rose

Tout à fait : dans cet exercice, il s’agit de se planter comme un flamant rose.

  • Essayer de se tenir debout d’une jambe pendant 30 secondes (saisir une chaise, un comptoir ou une table pour augmenter la stabilité).
  • Changer de jambe et répéter l’exercice.
  • Continuer d’alterner de l’une jambe à l’autre.  

Si vous êtes prêt pour un autre défi, ne saisissez rien — pourtant, assurez-vous qu’il n’y ait pas de risque de tomber.

6. Soulever la jambe au côté

  • Commencer par se tenir debout.
  • Essayer de soulever une jambe d’environ 45 degrés au côté.
  • Maintenir cette position pendant quelques secondes.
  • Remettre la jambe.
  • Changer de jambe et répéter l’exercice.
  • Continuer d’alterner de l’une jambe à l’autre.  

Voir Cassie, une docteur de kinésithérapie, montrer comment faire plus d’exercices du noyau dans ce vidéo :

Maintenant, passons aux exercices du pied conçus pour améliorer la marche et la stabilité.  7. La dorsiflexion de la cheville

ergothérapeute montrant des exercices d'entraînement à la marche pour vos pieds
OT montrant l'exercice du pied pour l'entraînement à la marche

Cet exercice vous aidera à rétablir votre pied et à en améliorer certaines séquelles, telles que le pied tombant après un AVC.

  • Commencer assis.
  • Croiser la jambe affectée au-dessus de la jambe indemne.
  • Aider votre pied à faire un mouvement de dorsiflexion (voir image 1) en utilisant la main indemne pour soulever l’avant du pied vers le genou.
  • Maintenant, faire un mouvement de flexion plantaire (image 2) en étendant le pied vers le bas.

Pour plus d’un défi, essayer de faire cet exercice sans l’aide de votre main (ce qui rend cet exercice actif au lieu d’un exercice passif).

8. Soulèvements assistés des orteils

thérapeute avec un pied sur l'autre
thérapeute soulevant le pied avec l'autre pied

Cet exercice peut s’avérer difficile si vous avez un pied tombant, pourtant, il peut aider à le traiter en réentraînant le cerveau à envoyer des signaux propres au pied.

  • Commencer assis.
  • Placer le pied indemne au-dessous du pied affecté.
  • Utiliser le pied indemne pour aider à soulever le pied affecté.
  • Les remettre doucement tous les deux.

Une fois que vous pouvez faire cet exercice sans aide, essayer sa version active pour un défi supplémentaire.

9. Soulever les talons

thérapeute avec les pieds à plat sur le sol
ergothérapeute aux orteils pointus

C’est un exercice avancé de la marche.

  • Commencer par poser les pieds à plat sur le sol.
  • Pointer les orteils.
  • Soulever les talons du sol.
  • Remettre doucement les pieds.
  • Répéter l’exercice.

Bien que cela conclue notre liste d’exercices de la marche, votre rétablissement ne doit pas s’y arrêter ! Il y a beaucoup d’autres méthodes pour activer vos résultats et pour vous remettre plus rapidement sur pied.

D’autres méthodes de l’entraînement à la marche

Les exercices ci-dessus ne sont qu’un moyen d’améliorer votre marche après un AVC. 

Voici d’autres méthodes pour rétablir votre marche :

  • La fortification. L’atrophie est plutôt commune après un AVC. Alors, on peut bien profiter d’un peu de fortification. Pourtant, soyez conscient que la fortification traite les effets d’une atrophie musculaire, tandis que les exercices de la rééducation sont conçus pour traiter la cause fondamentale.   
  • L’équilibre et l’entraînement du noyau. Les exercices de l’équilibre et du noyau aident tous deux à améliorer la marche, parce que la marche implique tout le corps : elle nécessite des mouvements coordonnés des pieds, des jambes et du noyau.   
  • L’entraînement spécifique à la tâche. Dans l’entraînement à la marche, il s’agit simplement de la marche, ce qui se mêle avec cet entraînement-ci, dans lequel il s’agit de la capacité de faire des tâches. Alors, vous pouvez profiter des deux. Par exemple, l’un de ces programmes, ou peut-être un programme de rééducation hospitalière peuvent vous offrir des équipements utiles dont vous pouvez profiter, tels qu’un tapis roulant assisté par la gravité. D’ailleurs, si vous arrivez à marcher, soit avec une marchette ou une canne, soit tout seul, vous devriez marcher autant que possible (y compris en faisant des tâches).  
  • La stimulation électrique. Selon les études, ajouter une stimulation électrique aux muscles affectés pendant vos exercices peut aider à augmenter vos résultats. Assurez-vous que votre thérapeute vous explique où vous devez placer les électrodes, parce que cela diffère pour tout le monde ! 
  • Les appareils d’exercice à la maison de pointe. L’entraînement à la marche nécessite un haut niveau de répétition d’exercices pour stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale. C’est là où les appareils de pointe, comme le FitMi de Flint Rehab, peuvent être vraiment utiles. Beaucoup de patients ont remarché et conduit à nouveau en utilisant assidument le FitMi.

C’est souvent le cas que mieux vaut faire une combinaison de méthodes de rééducation : alors, essayez d’incorporer les méthodes ci-dessus à votre entraînement.  

Et, comme toujours, assurez-vous que votre médecin ou votre thérapeute approuvent tout changement de votre régime avant de le réaliser. 

Les avantages de l’entraînement à la marche après un AVC

Tout d’abord, l’entraînement à la marche à la capacité de prévenir une chute après un AVC en vous rendant capable de vous stabiliser si vous perdez l’équilibre. En plus de cette sécurité, un bon programme de rééducation assidue peut aussi vous aider à vous remettre sur pied et à revenir aux activités que vous aimez.    

Concentrez-vous sur le haut niveau de répétition des exercices qui aidera votre cerveau à se recâbler. Visez les exercices du corps, des pieds et des jambes qui amélioreront votre coordination et votre équilibre. Vous pouvez aussi y incorporer des appareils de rééducation, tels que la stimulation électrique et le FitMi thérapie à domicile pour atteindre des résultats encore plus rapidement. Nous espérons que la présentation de cet entraînement et des méthodes supplémentaires vous aide à rétablir votre marche et à regagner votre indépendance après un AVC !   

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Récupérer après un AVC : c’est toujours possible, même après des décennies ! https://www.flintrehab.com/fr/retablissement-possible-decennies-apres-un-avc/ Mon, 07 Nov 2022 23:48:58 +0000 https://www.flintrehab.com/?p=1373543 Si vous êtes un survivant d’AVC, il se peut que vous ayez entendu parler d’un certain plateau dans vos progrès où « on cesse de se rétablir après deux ans. » Pourtant, ce n’est absolument pas le cas, et on peut toujours continuer de récupérer après un AVC ! Le rétablissement reste possible à tout âge, quelle que […]

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Si vous êtes un survivant d’AVC, il se peut que vous ayez entendu parler d’un certain plateau dans vos progrès où « on cesse de se rétablir après deux ans. » Pourtant, ce n’est absolument pas le cas, et on peut toujours continuer de récupérer après un AVC !

Le rétablissement reste possible à tout âge, quelle que soit la durée depuis votre AVC. Et les dernières recherches ont finalement commencé à rattraper cette idée.  

Donc, si vous vous inquiétez du temps qui s’est passé depuis votre AVC et de son effet sur votre rétablissement, cet article va changer vos idées !

La vérité est que vous pouvez poursuivre le rétablissement même des décennies après avoir quitté la rééducation : votre cerveau reste toujours capable de se guérir. 

Votre cerveau s’adapte à vos habitudes durant toute votre vie

Les études montrent que votre cerveau s’adapte en permanence, pendant toute votre vie, en employant un processus qui s’appelle la neuroplasticité pour se recâbler. D’ailleurs, c’est le processus au fond de presque toute méthode pour récupérer après un AVC.

Et l’on active la neuroplasticité en s’entraînant : lorsqu’une de nos activités est en train de devenir une habitude, le cerveau s’y engage et s’y adapte pour se rendre plus efficace à cette tâche. 

Par exemple, on a montré que les chauffeurs de taxi à Londres, qui sont chargés de naviguer sur quelque 25 000 chemins, possèdent plus de cellules cérébrales poussant aux régions du cerveau associé à la connaissance de cartes. 

D’une façon pareille, on a observé que les étudiants en médecine qui viennent de se préparer à un examen éprouvent des changements cérébraux dans les régions associées à la mémoire et à l’apprentissage. 

Ces études montrent ainsi que votre cerveau est toujours en train de changer, de pousser et de s’adapter aux habitudes que vous choisissez. 

Se rétablir par l’entraînement après un AVC

Pour les survivants d’AVC, cela veut dire que peu importe qu’il soit deux mois ou deux années depuis votre AVC : l’entraînement peut toujours activer de nouveaux changements dans le cerveau tant que vous commencez à faire le travail.   

L’entraînement est essentiel pour récupérer après un AVC, et il est un excellent moyen de guérir des séquelles, telles que des problèmes de la mémoire ou des difficultés à bouger le bras ou la jambe.   

C’est pourquoi la rééducation comprend des exercices cognitifs (qui aident la mémoire) ainsi que des exercices de physiothérapie (qui aident à améliorer votre mobilité). Et, quels que soient les détails de votre régime — que vos exercices soient conçus pour aider la parole, la démarche ou la mémoire — vos facultés s’amélioreront.

En fait, vous pouvez rétablir tant de capacités après un AVC simplement par l’entraînement.  

Toutefois, il y a un peu de mauvaises nouvelles qui néanmoins ne doivent pas vous empêcher de continuer de récupérer après un AVC. 

L’âge et la capacité du cerveau à s’adapter

En vieillissant, la capacité du cerveau à s’adapter ralentit. On a besoin de plus d’entraînement pour faire les mêmes changements dans le cerveau. 

Pourtant, ne vous accrochez pas un biais négatif en fixant votre attention à cette information et oubliant tout le reste ! Par contre, essayez de vous concentrer sur les bonnes nouvelles dont on vient de discuter : votre cerveau reste toujours capable de s’adapter, et ce fait est un constant pendant toute votre vie !   

Alors, ne vous sous-estimez pas en supposant que ce soit trop tard pour reprendre la rééducation, ou que trop de temps se soit passé depuis votre AVC ou qu’il n’y ait aucun espoir. Les dernières recherches montrent que le cerveau reste capable de s’améliorer, non seulement à chaque étape du rétablissement, mais pendant toute votre vie. 

En fait, les survivants d’AVC doivent avoir beaucoup d’espoir à tout âge, pendant tout stade et avec toute sévérité des symptômes. Tout ce dont vous avez besoin est un entraînement assidu et votre cerveau commencera à changer pour le meilleur. 

Pas assez convaincant ?

Un exemple qui nous dit comment on peut récupérer après un AVC

Nous avons demandé à une patiente qui a eu un AVC il y a 24 ans d’essayer le MusicGlove : l’un de nos appareils de rééducation conçue pour fournir une thérapie de la main unique et puissante qui motive beaucoup de répétition des exercices (autrement dit, il motive un tas d’entraînement).  

Elle n’était pas sûre que nous puissions l’aider aussi tard dans le jeu, mais elle a voulu l’essayer tout de même. Et voilà, même deux décennies et demie après son AVC, elle a considérablement amélioré le fonctionnement de sa main !

Elle s’entraînait assidument, et le cerveau répondait. Et tandis qu’on ne peut pas garantir de pareils résultats à tout le monde, nous espérons que cette histoire prouve, au moins, qu’il y a toujours de l’espoir

Vous ne savez jamais ce que vous pouvez faire avant d’essayer. Nous espérons que l’histoire de cette survivante d’AVC vous ait inspiré à reprendre votre chemin du rétablissement et à commencer à nouveau.

Le rétablissement ne s’arrête jamais

Votre cerveau s’adapte à ce auquel vous vous entraînez, et ces adaptations et améliorations restent toujours possibles, quel que soit votre âge ou le stade de votre guérison.

Même si vous avez fait une très longue pause dans votre rééducation, vous pouvez toujours reprendre le chemin et voir des résultats — même des décennies après un AVC — on peut toujours récupérer après un AVC. Ne baissez jamais les bras et continuez à vous entraîner !

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La guérison du pied tombant : est-elle possible sans chirurgie ? https://www.flintrehab.com/fr/peut-on-guerir-le-pied-tombant-sans-chirurgie/ Mon, 07 Nov 2022 23:34:37 +0000 https://www.flintrehab.com/?p=1373541 C’est une question très courante : dans la guérison du pied tombant, la chirurgie est-elle nécessaire ? En bref, non. La chirurgie n’est qu’un dernier ressort contre le pied tombant, avant lequel il y a d’autres techniques de rééducation que vous devez essayer.  À ce titre, dans cet article, on va discuter de trois traitements alternatifs du […]

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C’est une question très courante : dans la guérison du pied tombant, la chirurgie est-elle nécessaire ? En bref, non. La chirurgie n’est qu’un dernier ressort contre le pied tombant, avant lequel il y a d’autres techniques de rééducation que vous devez essayer. 

À ce titre, dans cet article, on va discuter de trois traitements alternatifs du pied tombant. Mais avant de les aborder, discutons pourquoi et quand nous devons considérer la chirurgie. 

La guérison du pied tombant : quand elle nécessite une chirurgie

Le pied tombant est une maladie qui touche la capacité de faire le mouvement qui s’appelle la dorsiflexion — la flexion du pied vers le tibia. Cette maladie provient souvent d’une blessure neurologique, telle qu’un AVC.   

Il existe beaucoup de methods dans la guérison du pied tombant, mais le plus invasif d’entre eux est une chirurgie que s’appelle un transfert de tendons

Pendant cette intervention, on remplace les tendons affectés par d’autres tendons indemnes de la jambe pour améliorer la mobilité du pied et rendre la dorsiflexion possible.

Certains thérapeutes sont de l’avis que, si le pied tombant ne s’améliore après une année de traitement, on peut considérer la chirurgie. Ce traitement est plutôt invasif et permanent, c’est pourquoi on le considère comme un traitement de dernier ressort. 

La plupart des thérapeutes recommandent qu’on épuise les autres traitements auparavant, et l’on va les aborder maintenant. 

Techniques de rééducation non invasives dans la guérison du pied tombant

Avant de considérer la chirurgie du pied tombant, essayez de poursuivre la rééducation habituellement pendant au moins un an. 

Beaucoup de gens regagnent le mouvement du pied sans chirurgie en travaillant assidument.

Maintenant, parcourons les autres traitements dans le guérison du pied tombant…

1. Les exercices de rééducation qui aident à recâbler le cerveau

Le meilleur moyen naturel de traiter le pied tombant est de réentraîner le cerveau à communiquer à nouveau avec les muscles qui contrôlent la dorsiflexion.  

Et le cerveau sait déjà s’y prendre : il emploie un processus nommé la neuroplasticité, par lequel il forme de nouvelles voies neuronales en réponse aux activités que vous faites à répétition. Alors, quoique vous ne puissiez pas faire la dorsiflexion en ce moment, vous pouvez réentraîner votre cerveau à faire ce mouvement avec des exercices contre le pied tombant.

Dans ces exercices, il s’agit des mouvements qui ressemblent à la dorsiflexion qui ont pour but de réentraîner le cerveau à soulever l’avant du pied. Plus qu’on s’entraîne aux exercices contre le pied tombant, plus qu’on améliore la dorsiflexion. 

Parce que la répétition d’un tel exercice fortifie de nouvelles voies neuronales dans le cerveau qui contrôlent la dorsiflexion, rendant ainsi le cerveau plus efficace en effectuant ce mouvement. 

Les exercices contre le pied tombant sont le moyen le plus naturel, non invasif et efficace qui appartient à la guérison du pied tombant.

2. L’électrostimulation contre le pied tombant

On peut avancer peu à peu en faisant les exercices contre le pied tombant ; mais il existe aussi le potentiel d’accélérer vos progrès en ajoutant l’électrostimulation à votre régime.

Cette méthode thérapeutique fonctionne en plaçant des coussinets électriques sur les muscles affectés, par lesquels on applique une électrostimulation douce.   

Cette électricité envoie des signaux à votre cerveau qui disent, « Hé ! Rappelez-vous : voilà les muscles ! Allons-y ! », ce qui va activer la neuroplasticité encore plus rapidement. 

On a prouvé cliniquement l’efficacité de cette pratique dans la guérison du pied tombant.

3. Les orthèses cheville/pied (AFO)

Puisque le pied tombant augmente votre risque de tomber, on recommande un AFO pour améliorer votre sécurité.

Une AFO est une orthèse qu’on utilise pour contrôler les mouvements du pied et de la cheville et pour éviter de laisser trainer les orteils. 

Tandis que, en gros, les AFO améliorent considérablement la sécurité et la démarche, on les considère en même temps du côté d’un outil de compensation : elles n’aident à envoyer aucun signal au cerveau, alors elles ne facilitent pas la guérison du pied tombant.    

Et on peut aller plus loin et constater que les AFO n’encouragent pas les mouvements actifs des muscles affaiblis du pied et de la cheville. Alors, on peut finir par s’accoutumer à une impuissance apprise, ce qui est à l’origine de la phrase « utilisez-le ou perdez-le » qu’on rencontre souvent chez l’ergothérapie. 

Pourtant, ne laissez pas ces avertissements vous décourager d’utiliser les AFO pendant vos activités journalières, et en particulier pour améliorer votre sécurité. Les AFO sont tout à fait utiles, et on en doit profiter, en particulier si votre thérapeute vous les a conseillées

Vous pouvez également combattre cette impuissance apprise en réservant une partie particulière de la journée pour utiliser exprès votre pied et pour faire des exercices contre le pied tombant. Cela va vous empêcher de vous habituer à l’impuissance et à la fois aide le cerveau à se recâbler pour améliorer la dorsiflexion. 

Comment guérir le pied tombant sans chirurgie

La première ligne de défense dans la guérison du pied tombant est les exercices de rééducation. Faire les exercices contre le pied tombant à haute répétition aidera à recâbler le cerveau et à améliorer la dorsiflexion. 

Mais, les résultats peuvent n’arriver que peu à peu. Si vous voulez accélérer le processus, vous pouvez considérer d’incorporer la stimulation électrique à votre régime. Entretemps, vous pouvez également profiter des AFO pour améliorer votre sécurité et votre équilibre. 

Soyez conscient que les AFO sont aussi une béquille et tandis que vous devez en profiter pour améliorer votre sécurité, ne négligez pas vos exercices de rééducation qui traitent les racines du problème afin que vous puissiez accomplir une guérison complète.    

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Le releveur de pied contre le pied tombant après un AVC https://www.flintrehab.com/fr/orthese-de-pied-de-cheville-pour-patient-avc/ Mon, 07 Nov 2022 21:27:00 +0000 https://www.flintrehab.com/?p=1350998 Le releveur de pied sert à combattre le pied tombant, où l’on a du mal à soulever l’avant du pied, un mouvement qui s’appelle la dorsiflexion. C’est une séquelle courante d’AVC qui, d’ailleurs, peut rendre la marche très difficile, voire dangereuse. À cet égard, les thérapeutes conseillent souvent un releveur de pied afin d’à la […]

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Le releveur de pied sert à combattre le pied tombant, où l’on a du mal à soulever l’avant du pied, un mouvement qui s’appelle la dorsiflexion. C’est une séquelle courante d’AVC qui, d’ailleurs, peut rendre la marche très difficile, voire dangereuse. À cet égard, les thérapeutes conseillent souvent un releveur de pied afin d’à la fois traiter le pied tombant et de garantir la sécurité du patient.

Pourtant, tandis que les orthèses constituent un excellent moyen de traiter le pied tombant, on peut facilement y devenir dépendant : ce qui peut retarder la récupération et même provoquer plus de complications.

Du coup, cet article va expliquer :

  • Les raisons de porter un releveur de pied
  • Comment choisir son releveur de pied
  • Pourquoi éviter la dépendance à une orthèse
  • Comment surmonter une dépendance à une orthèse

Allons-y !

Les raisons de porter un releveur de pied

Environ 20 % de survivants d’AVC souffrent du pied tombant : la ligne de communication entre les muscules du pied et le cerveau se compromet à cause de l’AVC, provoquant ainsi des troubles qu’on rencontre en élevant l’avant du pied (autrement dit, faisant la dorsiflexion), qui font tomber ou trainer le pied lorsqu’on marche. Cela constitue un vrai risque de sécurité parce que c’est si facile de trébucher sur les objets sur le sol, tels qu’un tapis ou une crevasse dans le trottoir.

De plus, d’autres complications accompagnent souvent le pied tombant, telles que des engourdissements, qui ne peuvent qu’augmenter le risque de tomber en rendant plus difficile la capacité de sentir de petites irrégularités sur la surface du sol, et le développement d’une mauvaise démarche. En effet, sans un releveur de pied, pour éviter de trainer le pied, il y a une forte tendance à :

  • balancer la jambe vers le côté à chaque pas ;
  • soulever leurs jambes très haut, comme on soit en train de marcher au pas, afin que le pied puisse glisser juste au-dessus du sol.

Pourtant, ces habitudes sont toutes deux un vrai problème, parce qu’elles :

  • ne font rien pour aider la rééducation ;
  • ont forcément tendance à provoquer d’autres complications à cause de la mauvaise démarche, telles que des douleurs chroniques et la fatigue rapide.

Du coup, les thérapeutes conseillent souvent un releveur de pied afin de :

  • garantir simplement la sécurité du patient ;
  • éviter des chutes (qui seraient vraiment la peine après un AVC !) ;
  • éviter d’autres complications provenant d’une mauvaise démarche ;
  • aide le patient à se déplacer plus facilement.

Et maintenant qu’on comprend pourquoi on doit porter un releveur de pied contre le pied tombant, apprenons à choisir l’orthèse.

Comment choisir son releveur de pied

Les médecins et les thérapeutes sont les meilleures ressources pour trouver un releveur de pied parfait. Mais, pour que votre conversation puisse être aussi fructueuse que possible, on peut tout de même discuter brièvement des facteurs principaux à considérer en choisissant son orthèse :

  • Rigide ou souple. La rigidité offre plus de support, et la souplesse plus de confort et moins d’une tendance à irriter et aggraver la peau. L’image ci-dessus montre le releveur de pied Flex, qui est du genre souple.
  • Harnais ou solide. Les harnais permettent l’utilisation des muscles de la cheville, tandis que les orthèses solides supportent complètement le pied et la cheville, ce qui peut mener aux contractures (une spasticité grave) si on les utilise trop. 
  • Faite sur mesure ou préfabriquée. Bien que les orthèses faites sur mesure soient personnalisées et adaptées à ses besoins singuliers et à la structure de son corps, les orthèses préfabriquées peuvent s’avérer plus appropriées de la perspective d’une utilisation temporaire lorsqu’on progresse dans la rééducation.
  • Discrète ou visible. Quoique cela n’ait rien à voir avec la pratique, il existe bel et bien une préférence que l’orthèse soit aussi discrète que possible.   
  • Abordable ou dispendieuse. Le coût d’un releveur de pied varie forcément selon son type et le genre d’assurance dont on dispose. 

Tandis qu’il y a beaucoup d’orthèses disponibles, on vous conseille le releveur de pied Flex de Flint Rehab, qui est :

  • conçu exprès pour traiter le pied tombant
  • très souple
  • facile à enfiler
  • facile à ajuster (en jouant simplement sur la molette, on peut soulever le pied à sa position optimale ou relâcher la prise tout à fait !)
  • discret
  • abordable

Pourquoi éviter la dépendance à une orthèse

Quoique le releveur de pied constitue une très bonne méthode pour traiter le pied tombant, il y a aussi certains inconvénients, en particulier avec une utilisation à long terme, où les orthèses peuvent :

  • réduire de la circulation
  • causer des plaies (en particulier avec les orthèse rigides)
  • rendre le sol difficile à sentir
  • provoquer des problèmes de l’équilibre
  • être inconfortable
  • n’être que peu attrayantes
  • mener à l’impuissance apprise
  • nuire au récupération

Ce dernier est, en fait, l’inconvénient principal, parce qu’il faut progresser dans la rééducation, ce qu’empêche généralement l’utilisation à long terme d’une orthèse. On fait de vrais progrès, en entraînant le pied avec beaucoup de répétition et de l’assiduité : assez de répétition, en effet, qu’on persuade le cerveau de s’adapter, de se remodeler et de se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève du contrôle des muscles du pied. La négligence, en revanche, va mener à l’affaiblissement de ces mêmes voies neuronales et l’impuissance apprise (où l’on finit par s’adapter à l’incapacité !).

Alors, dans la rééducation post-AVC, les releveurs de pied sont très bons, mais pour une durée limitée et pas à long terme. La rééducation post-AVC, c’est plutôt le temps de se battre : utilisez-le ou perdez-le !

Comment surmonter une dépendance à une orthèse

Presque toute forme de rééducation post-AVC repose sur la plasticité cérébrale, autrement dit la neuroplasticité. C’est le processus par lequel le cerveau s’adapte et se remodèle en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC.

On en profite dans la rééducation post-AVC en s’entraînant avec beaucoup de répétition et assiduité, y compris dans l’entraînement du pied contre le pied tombant. Parfois, les kinésithérapeutes administrent aussi l’électrostimulation afin d’encourager plus le développement de communication entre les muscles, les nerfs et le cerveau.

Du coup, en participant assidument à la rééducation, le cerveau va améliorer son contrôle du pied, et l’on peut réduire le temps qu’on porte le releveur de pieds à mesure qu’on progresse. On peut également, avec l’approbation de son médecin ou thérapeute, commencer à marcher sans l’orthèse dans les environnements sûrs.

Rétablir complètement la capacité de marcher peut prendre du temps, mais ce qu’on doit retenir, c’est que cela reste toujours possible grâce à la plasticité cérébrale.  

Le releveur de pied contre le pied tombant : sommaire

Les orthèses, telles que le releveur de pied Flex, sont souvent l’une des premières recommandations aux survivants d’AVC qui souffrent du pied tombant. En même temps, on doit généralement n’utiliser les orthèses que temporairement afin qu’on puisse assurer sa sécurité et continuer d’entraîner son pied et de progresser dans la rééducation, dont le vrai but est d’encourager le cerveau à s’adapter et à se remodeler par la plasticité cérébrale. En participant à la rééducation, on peut ainsi réduire le temps qu’on porte l’orthèse, jusqu’à ce qu’on n’en ait pas besoin ! Bonne chance sur le chemin du rétablissement !

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L’aphasie après un AVC : comment surmonter les troubles de la parole https://www.flintrehab.com/fr/aphasie-et-apraxie-apres-avc/ Thu, 30 Jun 2022 18:39:27 +0000 https://www.flintrehab.com/?p=1368664 L’aphasie après un AVC est une séquelle très courante. En fait, les AVC peuvent provoquer une aphasie ou une apraxie, les deux étant capables d’affecter la parole et la communication.     Pour vous aider à comprendre comment retrouver la parole après un AVC, cet article va discuter d’abord de la manière dont un AVC peut affecter la […]

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L’aphasie après un AVC est une séquelle très courante. En fait, les AVC peuvent provoquer une aphasie ou une apraxie, les deux étant capables d’affecter la parole et la communication.    

Pour vous aider à comprendre comment retrouver la parole après un AVC, cet article va discuter d’abord de la manière dont un AVC peut affecter la parole et puis des traitements disponibles. 

Les types de maladies qui affectent la parole après un AVC

C’est souvent les AVC gauches qui affectent la parole parce que l’aire de Broca (le centre de langage du cerveau) se trouve dans l’hémisphère gauche.

En fait, l’aire de Broca est l’une des deux régions du cerveau qui se rapportent au langage. L’autre est la région de Wernicke, qui se rapporte spécifiquement à la compréhension de langage. 

D’ailleurs, il existe aussi deux principaux types de maladies de la parole qui arrivent à la suite d’un AVC : l’aphasie et l’apraxie. 

L’aphasie après un AVC implique des troubles de la production ou l’interprétation de langage, ce qu’on peut attribuer au dommage d’une région spécifique du cerveau, d’une façon que les types d’aphasie se rangent généralement dans les catégories suivantes :  

  • L’aphasie expressive (autrement l’aphasie de Broca) entraine des difficultés avec des expressions prononcées et écrites.
  • L’aphasie anomique : implique des difficultés à se rappeler des mots, où la personne peut parler d’une façon lente et saccadée. 
  • L’aphasie fluide (connue aussi comme l’aphasie réceptive ou l’aphasie de Wernicke) emporte des difficultés à construire des phrases significatives. La personne ne subit généralement aucun trouble de la parole, mais ce qu’elle dit n’a pas vraiment de sens.    Elle peut aussi éprouver des troubles de la compréhension.
  • L’aphasie conductrice implique des difficultés venant de la répétition des mots ou des phrases.
  • L’aphasie globale signifie des difficultés de la parole, de l’expression et de la compréhension. 

Tandis que ces types-ci représentent les principaux types de l’aphasie après un AVC, il en existe bien d’autres, tels que l’aphasie sensorielle transcorticalel’aphasie motrice transcorticale et l’aphasie transcorticale mixte — et la liste est bien plus longue ! Alors, il importe de travailler avec un spécialiste qui s’appelle un orthophoniste pour obtenir un diagnostic officiel. 

Enfin, l’apraxie implique des troubles à contrôler volontairement les muscles impliqués dans la parole. Autrement dit, les patients ne peuvent pas contrôler leurs lèvres et leur langue assez pour qu’ils puissent parler clairement. Dans ce cas, il s’agit des problèmes avec la motricité, pas avec la cognition. 

Chaque genre de maladie de la parole a ses propres techniques de rééducation. Cela est une autre bonne raison qu’on doit travailler avec un orthophoniste qui peut diagnostiquer le particulier type de maladie et créer un traitement singulier sur mesure. 

Maintenant, on va discuter des traitements et de la chronologie. 

La rééducation de la parole après un AVC

Le traitement de l’aphasie après un AVC et la récupération de la parole nécessitent la neuroplasticité : la capacité du cerveau à créer de nouvelles voies neuronales et à fortifier les anciennes voies. On peut restaurer les compétences perdues après un AVC, telles que le langage et la communication, en développant de nouveaux réseaux neuronaux dans le cerveau. Et plus qu’on s’y exerce, mieux on va. 

Et à cet égard, les orthophonistes s’occupent forcément des exercices d’orthophonie pour aider les patients atteints d’AVC à regagner la parole. En exerçant la parole, on la guérit. 

D’habitude, l’orthophonie n’est pas facile. Beaucoup de survivants d’AVC décrivent l’orthophonie comme ils doivent apprendre à parler pour la première fois, ce qui n’est pas tout à fait un mensonge. 

Après qu’un AVC ait endommagé le centre de langage du cerveau, le cerveau doit s’en servir de ses autres régions pour regagner les fonctions linguistiques, ce qui semble souvent comme on doit bien apprendre à parler pour la première fois.   

Mais, même si on est prêt pour les difficultés de l’avenir, comment est-ce qu’on peut savoir quels exercices on doit faire ?

Les exercices qui améliorer la parole et traitent l’aphasie après un AVC

Un régime d’exercices d’orthophonie qui convient à tout le monde n’existe pas. Les exercices d’orthophonie qui aident une personne peuvent aller mal à une autre.   

Plus précisément, certains patients atteints d’AVC peuvent parler clairement, mais subir des troubles de la compréhension. D’autres peuvent comprendre facilement, mais lutter à former des mots.

Dans les deux cas, et en particulier dans le traitement de l’aphasie, les orthophonistes sont très utiles. Après une évaluation intégrale, ils peuvent vous fournir un diagnostic complet pour que vous puissiez vous concentrer sur les exercices qui vont traiter vos difficultés singulières.   

Par exemple, les exercices conçus pour traiter l’aphasie peuvent impliquer la compréhension de la lecture, ainsi que des exercices où l’on se rappelle les noms. D’ailleurs, les exercices visant l’apraxie se concentrent sur le contrôle de la motricité et impliquent le mouvement de la langue et des lèvres. Ces exemples-ci ne sont que deux parmi des centaines de possibilités. 

Alors, c’est bien évident qu’un seul régime d’exercices d’orthophonie ne peut profiter à tout le monde, et que chaque patient doit déterminer leur propre programme de traitement. 

On y arrive souvent en travaillant avec un orthophoniste au début et ensuite continuant avec une appli d’orthophonie au domicile. Nous vous conseillons Constant Therapy: Speech and Cognitive Therapy (Thérapie constante : orthophonie et thérapie cognitive) qui est conçue par orthophonistes et qui vous assignera des exercices selon vos propres besoins. 

Comment récupérer la parole quand on ne peut pas du tout parler

Une femme gardant intentionellement la bouche fermée regard au côté lorsqu'elle se demande : comment est-ce qu'on peut commencer à récupérer la parole si l'on ne peut pas du tout parler ?

Maintenant que vous comprenez les meilleurs traitements pour les troubles de la parole et l’aphasie après un AVC, discutons d’un cas particulièrement intrigant : qu’est-ce qui se passe si l’on ne peut pas du tout parler ?  

C’est peut-être étonnant, même un peu étrange, mais quand un patient d’AVC ne peut pas du tout parler, il retient souvent la capacité de chanter.  C’est parce que le langage est une capacité gérée par l’hémisphère gauche du cerveau, tandis que la chante appartient à l’hémisphère droit. 

Donc, un AVC advenu, il habituellement ne touche qu’un côté du cerveau (les AVC bilatéraux existent, mais sont bien rares). Cela signifie que quand un AVC gauche touche le centre de langage dans l’hémisphère gauche du cerveau, les compétences artistiques, telles que la chante, reste indemne au côté droit.

Il s’ensuit que les patients qui n’arrivent pas à parler commencent le traitement d’aphasie par la musicothérapie. Les progrès ne viennent pas facilement, et ils prennent du temps, mais après de nombreuses semaines le patient peut commencer à récupérer la parole. Les orthophonistes peuvent aussi conseiller des moyens de communication non verbaux dont vous pouvez profiter quand vous êtes en train de récupérer votre parole. 

Combien de temps prendra-t-il ?

La récupération de la parole est très singulière. L’allure du rétablissement dépend de la sévérité de l’AVC et de l’assiduité du patient en thérapie. 

Plus de 33 % de survivants d’AVC éprouvent des troubles de la parole, dans une forme ou une autre, immédiatement après un AVC.   

De nombreux patients récupèrent en quelques mois, mais 60 % continuent à subir des troubles de la parole plus de 6 mois après l’AVC.

Cependant, ce ralentissement en récupération est probablement à cause d’un manque de traitement. Quand l’assurance s’arrête, beaucoup de patients terminent complètement l’orthophonie, et la terminaison de la récupération s’ensuit (voir À quoi s’attendre 5 ans après un AVC pour en savoir plus).

C’est pourquoi il importe de continuer l’orthophonie au domicile en profitant des applis. Cela fournit au cerveau la stimulation propre afin qu’on puisse s’avancer bien après les 6 premiers mois !

Surmonter les troubles de la parole et l’aphasie après un AVC

Les troubles de la parole et l’aphasie après un AVC sont plutôt courantes aux patients qui ont fait un AVC gauche. 

Le meilleur traitement est de travailler avec un orthophoniste agréé qui peut vous fournir un propre diagnostic, ainsi qu’un régime d’exercice que vous puissiez faire avec une appli d’orthophonie.

Pour atteindre le meilleur rétablissement, on doit être très assidu, car la parole s’améliore à mesure qu’on l’exerce. Bonne chance sur le chemin du rétablissement !

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La vie de couple après un AVC : 13 conseils pour mieux réussir https://www.flintrehab.com/fr/trucs-a-savoir/ Thu, 30 Jun 2022 18:34:45 +0000 https://www.flintrehab.com/?p=1368661 La vie de couple après un AVC peut sembler un peu embrouillée. Les survivants d’AVC s’entendent bien, mais cela ne signifie pas que les autres doivent se sentir à l’écart.  Tant que vous entendez à propos du rétablissement après un AVC, tant que vous pouvez aider une proche pendant ce processus. Et, au cas où […]

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La vie de couple après un AVC peut sembler un peu embrouillée. Les survivants d’AVC s’entendent bien, mais cela ne signifie pas que les autres doivent se sentir à l’écart. 

Tant que vous entendez à propos du rétablissement après un AVC, tant que vous pouvez aider une proche pendant ce processus. Et, au cas où vous êtes soignant, il importe aussi de s’en informer afin que vous puissiez fournir à vos patients du soutien et de la compréhension. 

Mais en gros, une connaissance des méthodes employées en rééducation est très utile pour réussir la vie de couple après un AVC. Être conscient du langage positif vous va aussi. 

Ce qu’on peut dire aux survivants d’AVC

Si vous avez du mal à trouver les mots à dire à un survivant d’AVC, commencez par ce mot-ci : survivant. 

On emploie ces termes, survivant d’AVC ou guerrier d’AVC, car ces personnes le sont tout à fait ! Tandis qu’on évite d’autres termes, comme victime, qui évoquent des sentiments plutôt négatifs.

Pour mieux comprendre et soutenir votre proche, on va suivre les traces de Jill Bolte Taylor — une survivante d’AVC et neuroanatomiste.

Elle a l’une des émissions TED Talks les plus regardées de tous les temps, où elle discute de son histoire, de la perspective d’une neuroanatomiste, ce qui a changé sa vie.   

Vous pouvez voir son TED Talk ici :

13 conseils pour mieux réussir la vie de couple après un AVC

Ce que tout survivant d’AVC souhaiterait que vous sachiez

Dans le livre de Jill Bolte Taylor, My Stroke of Insight (l’un de nos meilleurs livres sur le rétablissement après un AVC), elle présente des conseils à propos de la communication avec quelqu’un qui a subi un AVC. 

Voici certains de ses meilleurs conseils pour mieux réussir la vie de couple après un AVC, dits de la perspective du survivant :

1. Je ne suis pas bête, pourtant je suis blessé. Respectez-moi, s’il vous plaît.

Un AVC n’affecte pas l’intelligence.

Un AVC constitue une attaque contre le cerveau qui prive ses diverses régions du sang riche en oxygène. Le dommage emporté peut toucher de diverses compétences, comme le langage et la parole.  

Pourtant, cela ne signifie pas que la personne ait perdu son intelligence, mais plutôt qu’ils peuvent exiger plus de temps pour trouver les mots justes.  

Ne criez pas. Ne hurlez pas. Ils peuvent probablement vous entendre sans peine. Soyez juste patient. 

En fait…

2. Soyez aussi patient à la vingtième fois que vous m’apprenez quelque chose qu’à la première.   

Le rétablissement après un AVC implique qu’on doit réapprendre tous qu’on a connu auparavant comme c’est pour la première fois. Alors, beaucoup de survivants d’AVC se sentent à nouveau comme des enfants. 

Et à cet égard, il vaut la peine de considérer le fait qu’au cas d’un enfant qui soit en train de faire du vélo pour la première fois, on serait sans doute patient : alors, soyez patient d’une façon pareille avec votre proche. 

3. Épargnez mon énergie. Pas de radio parlée, pas de télévision, pas de visiteurs nerveux.

Pendant le rétablissement après un AVC, le cerveau a bien besoin de stimulation afin de se guérir, mais il faut que cette stimulation soit spécifique — et pas trop !

Par exemple, la stimulation venant d’exercices de la main est bonne. Elle aide le cerveau à se recâbler et à améliorer les fonctions de la main.

Mais la stimulation venant des bruits du va-et-vient de l’arrière-plan sert plutôt à épuiser l’énergie limitée dont dispose le cerveau. 

C’est l’une des raisons qu’il importe d’être pleinement consciente pendant le rétablissement, et qu’on doit enlever autant de distractions inutiles que possible, afin de mieux éclairer la vie de couple après un AVC.    

4. Regardez-moi dans les yeux. Je suis là — venez me trouver. Encouragez-moi.

Si quelqu’un évite de vous regarder dans les yeux, c’est plutôt énervant, blessant et ennuyeux : il y en va de même de la vie de couple après un AVC. Tout le monde ressent ça. À cet égard, on ne doit pas s’inquiéter à propos de ce qu’on doit dire à un survivant d’AVC, mais plutôt de la façon dont on le dit : en particulier en ce qui concerne le contact visuel.   

5. N’appréciez pas ma compétence cognitive selon l’allure de ma pensée.

Après un AVC, le cerveau s’occupe bien en se recâblant par un processus qui s’appelle la neuroplasticité où les régions saines du cerveau prennent la relève des régions touchées — ce qui prend du temps.   

Et pendant que le cerveau lutte pour se guérir, le survivant peut nécessiter plus de temps en se rappelant les informations. Ce qui ne signifie pas, pourtant, qu’il ait perdu son intelligence, mais plutôt qu’il éprouve un simple retarde en se souvenant des faits. 

6. Répétez-vous — présumez que je ne sais rien et commencez à nouveau au début, encore et encore.   

Lorsque le cerveau est en train de se guérir après une blessure cérébrale, il nécessite plus d’énergie afin de se rappeler et de réapprendre les informations entrantes. 

Alors, lorsqu’un survivant a du mal à vous entendre, prenez du temps pour leur fournir les informations en petites étapes, et épargnez-le du besoin de se rappeler ou de comprendre tous à la fois. 

Soyez patient, et, s’il vous plaît, répétez tout. 

7. Stimulez mon cerveau quand j’en ai l’énergie, mais sachez que les petites activités peuvent aussi m’épuiser rapidement. 

C’est parfaitement normal d’avoir besoin de plus de sommeil après un AVC. Les survivants peuvent découvrir qu’ils veulent bien un somme tout de suite après des exercices de rééducation ou même après s’être éveillé le matin.

Les tâches qu’on a une fois faites si facilement peuvent maintenant exiger beaucoup d’effort. Rappelez-vous également que le cerveau a fréquemment besoin de périodes de repos pour se recâbler !

La stimulation est bonne (comme les exercices de rééducation à domicile après un AVC), et après le sommeil est souvent nécessaire pour faire progresser le rétablissement.   

8. S’il vous plaît, n’enlevez pas la voix. Je ne suis pas sourd, je suis blessé. 

Quand un survivant d’AVC vous demande de vous répéter, il veut simplement ça et rien d’autre, que vous vous répétiez. 

Mais on a la tendance de réagir en se répétant plus fort, ce qui n’est pas utile, et peut être même nuisible, au cas où le survivant ne vous l’ait pas spécifiquement demandé. 

Parler plus fort ne l’aide pas à mieux comprendre. La patience, la compassion et un ralentissement de la parole valent beaucoup mieux en améliorant la communication. 

9. Mon désir du sommeil, il s’agit de la guérison de mon cerveau, pas d’une paresse.    

Il faut guérir le dommage dans le cerveau emporté par l’AVC. Et tout comme il faut du temps et de l’énergie pour guérir une jambe cassée, il le faut aussi pour guérir le cerveau.  

Quand un survivant d’AVC a envie de s’endormir au lieu d’être actif, il ne s’agit pas d’une paresse. C’est simplement parce que le cerveau est en train de se guérir et nécessite du repos pour se rétablir. C’est ainsi parfois nécessaire de comprendre derrière le rideau un peu afin de réussir la vie de couple après un AVC.

10. S’il vous plaît, soyez patient avec ma mémoire.

Un AVC peut affecter la mémoire à court et à long terme du survivant. Il peut aussi toucher la cognition. 

Si une proche ne se souvient pas de quelque chose que vous leur avez dit il y a un mois/jour/heure, s’il vous plaît, ne le prenez pas personnellement. Allez doucement et avec patience pendant le rétablissement. 

11. Quand je suis coincée, essayez de ne pas en prendre le relais.

Pendant le rétablissement après un AVC, un peu d’entrainement ou des conseils peuvent aider un survivant. Mais d’en prendre le relais tout à fait n’est pas utile.     

Faire le tout pour un survivant l’expose au risque de subir un phénomène qui s’appelle la non-utilisation apprise.

Essentiellement, les fonctions que vous cessez d’utiliser s’effacent, suivant que le cerveau se débarrasse des fonctions qu’il trouve superflues (c.-à-d. celles que vous n’exercez pas).

Donc, le mouvement est la clé pendant le rétablissement. On doit éviter de prendre le relais pour notre proche et plutôt les assister à atteindre leurs buts d’une façon saine et en toute sécurité. 

12. Je ne suis pas émotionnel, je suis simplement en train de me rétablir. 

Essayer d’être compatissant si votre proche éprouve des changements émotionnels. 

En effet, parfois un AVC peut toucher le centre émotionnel du cerveau et affecte ainsi la capacité du survivant à gérer leurs émotions, ce qui s’appelle la labilité émotionnelle.

Un AVC emporte aussi des changements soudains dans la vie du survivant. Il peut perdre la capacité de s’engager aux activités qu’il aime, comme les passe-temps et le travail, ce qui peut mène à la dépression. 

Mettez-vous à la place du survivant. Si tous sont soudainement changés, et que vous n’en avez aucun contrôle, est-ce que vous vous sentiriez plus émotionnel aussi ? C’est parfois cette empathie qui va réussir la vie de couple après un AVC.

13. J’ai besoin de votre amour, que vous aimiez ce que j’étais ainsi que ce que je puisse devenir. 

Durant le rétablissement après un AVC, le but est habituellement de retourner au normal. Pourtant, pour beaucoup de survivants d’AVC, il y a un nouveau normal.   

Un AVC peut emporter beaucoup de changements émotionnels, comportementaux, et même des changements de la personnalité. Parfois ces changements s’effacent avec du temps, autrefois ils sont permanents. 

Donc, il importe d’accepter le présent, et les soignants doivent soutenir leurs proches lorsqu’ils cherchent cette acceptation.   

Vous pouvez aider votre proche en l’estimant pour la personne qu’il est maintenant, au lieu pour ce qu’il était auparavant. Vous pouvez réussir la vie de couple après un AVC !

Si vous voulez plus de méthodes pour aider un proche qui a subi un AVC, voir le livre Healing & Happiness After Stroke. Il s’agit du côté émotionnel du rétablissement, ce qui importe autant que le côté physique.

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Les noyaux gris centraux et les AVC qui s’y produisent : les séquelles et la rééducation https://www.flintrehab.com/fr/avc-ganglions-de-la-base/ Thu, 30 Jun 2022 18:30:04 +0000 https://www.flintrehab.com/?p=1368655 C’est rare que les AVC touchent les noyaux gris centraux, et les séquelles d’un tel AVC sont plutôt singulières : en particulier, les patients connaissent souvent un émoussement des émotions et des troubles de la parole. Alors, dans cet article, on va approfondir les séquelles des AVC qui se produisent dans les noyaux gris centraux, ainsi […]

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C’est rare que les AVC touchent les noyaux gris centraux, et les séquelles d’un tel AVC sont plutôt singulières : en particulier, les patients connaissent souvent un émoussement des émotions et des troubles de la parole.

Alors, dans cet article, on va approfondir les séquelles des AVC qui se produisent dans les noyaux gris centraux, ainsi que la rééducation et les meilleures mesures qu’on peut prendre pour en maximiser les résultats.  

Les liens ci-dessous vont vous amener à leurs sections respectives :

Les noyaux gris centraux et les AVC qui s’y produisent

Les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :

  • soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, ou un infarctus cérébral, ou un accident ischémique cérébral (AIC) ;
  • soit se rompe (un AVC hémorragique)

Les AVC peuvent affecter de nombreuses régions du cerveau, y compris les noyaux gris centraux, qui sont un groupe de structures qui se trouvent aux profondeurs du cerveau, fortement liées au cortex cérébral, au thalamus et au tronc cérébral. On appelle les petits AVC qui touchent ces régions des AVC lacunaires.

D’ailleurs, les noyaux gris centraux se rapportent le plus aux fonctions suivantes :

  • Les émotions
  • Le contrôle volontaire des muscles
  • Les fonctions cognitives
  • La mémoire des procédures et de l’apprentissage

Heureusement, on peut se rétablir après un tel évènement avec des thérapies conçues pour aider le cerveau à se recâbler par un processus qui s’appelle la neuroplasticité.

Le rétablissement après un AVC qui se produit dans les noyaux gris centraux : est-il vraiment possible ?

Pour répondre à cette question, il faut d’abord discuter un peu de la neuroplasticité, qui est le moyen par lequel le cerveau s’adapte, se recâblant, créant de nouvelles voies neuronales et réarrangeant celles qui sont plus anciennes, selon ses expériences et les stimulations qu’on lui fournit. Autrement dit, le cerveau possède la capacité de redévelopper ses voies neuronales et de réaffecter ces fonctions aux régions indemnes.

Cela implique qu’on peut restaurer, au moins partiellement, les fonctions perdues après un AVC. Et, en effet, les divers types de thérapie dans la rééducation après un AVC, y compris ceux qui touchent les noyaux gris centraux, sont fondés sur l’idée de provoquer et d’encourager ce processus cérébral.

Par exemple, au cas où un patient qui a eu un AVC perde la capacité à contrôler le bras, la neuroplasticité va permettre à ses régions indemnes de prendre la relève de ces fonctions. Mais, cela n’arrive pas sans effort, et, au contraire, la neuroplasticité exige beaucoup de travail acharné afin de provoquer le cerveau à s’adapter et à se développer en réponse aux exercices thérapeutiques et aux stimulations qu’on lui fournit.

Et voilà le but de la rééducation après les AVC en général, et en particulier après les AVC qui se produisent dans les noyaux gris centraux. Mais, avant d’aborder la rééducation elle-même, discutons un peu des séquelles que les AVC qui touchent les noyaux gris centraux peuvent apporter.

Les séquelles des AVC qui affectent les noyaux gris centraux

Tout d’abord, il faut retenir que tous les AVC diffèrent, donc chaque patient va connaître leurs propres séquelles. Les séquelles mentionnées ci-dessous ne sont qu’un guide, un aperçu de celles qui sont les plus courantes et qui, en même temps, ne se produisent pas dans tout cas.

1. Troubles de la motricité

Les mouvements volontaires des muscles sont l’une des principales fonctions dont les noyaux gris centraux ont le contrôle. Alors, quand un AVC touche cette région, il peut naturellement compromettre ce contrôle.

Les troubles de la motricité sont, en effet, l’une des séquelles les plus courantes après un AVC qui s’est produit dans les noyaux gris centraux : se manifestant en tant que la dystonie, la chorée et, aux cas des AVC sévères, même une paralysie.

Votre physiothérapeute peut diagnostiquer votre état.

2. Changements de la sensation

Avec certaines gens, un AVC qui touche les noyaux gris centraux peut affecter la capacité de sentir les parties du corps au côté touché par l’AVC. 

Du coup, vu que la sensation est nécessaire pour faire des mouvements coordonnés, ces effets peuvent aussi augmenter les troubles de la motricité.

D’ailleurs, pour expliquer ces changements de la sensation, on se tourne souvent vers la proximité des noyaux gris centraux avec le thalamus, qui joue un rôle principal dans la transmission des signaux sensoriels : des engourdissements sont, en effet, l’une des séquelles les plus courantes avec le syndrome thalamique (le résultat, entre autres, des AVC qui touche le thalamus).

3. Émoussement des émotions

Un homme qui porte une expression plutôt placide, peut-être un peu vacant, symbolisant les effets d'un émoussement des émotions, qui sont courants chez les patients atteints d'un AVC qui touche les ganglions de la base.

Une étude a trouvé que les troubles venant des maladies des noyaux gris centraux peuvent affecter la perception et l’expérience des émotions. Du coup, les AVC qui s’y produisent se rapportent à un émoussement des émotions.

Ça veut dire que les patients vivent leurs émotions d’une façon plus plate : les émotions positives étant moins positives et les négatives moins négative — en somme, un émoussement de l’expérience émotionnelle elle-même. 

4. La dépression

Tandis que, de temps en temps, la vie après un AVC peut sembler difficile, cela va généralement s’effacer avec du temps. En particulier au cas d’un AVC qui se produit dans les noyaux gris centraux parce que, comme on vient d’apprendre, les séquelles comprennent souvent un émoussement des émotions. Alors, pourquoi est-ce que la dépression est une séquelle à long terme courante ?

Pour comprendre ce phénomène, on doit se mettre à la place d’un survivant d’un tel AVC : est-ce que, si tout a soudainement l’air très plat, la tristesse et même le bonheur, est-ce que cela nous affecterait ?

En tout cas, il faut retenir que tous les AVC diffèrent, alors tout le monde va connaître leurs propres séquelles. Et quoique tout le monde ne supporte pas une dépression après un AVC qui a affecté les noyaux gris centraux, c’est néanmoins une séquelle très courante. 

5. Les troubles de la parole

Une étude a fait des observations très intéressantes à propos des survivants d’AVC :

  • leur temps de réponse verbale peut être un peu ralenti ;
  • ils peuvent avoir la tendance à ne pas parler à moins qu’on leur adresse la parole ;
  • pourtant, quand ils parlent, leurs réponses sont lucides et appropriées.

Cela implique que les troubles de la parole apportés par les AVC qui affectent les noyaux gris centraux sont plutôt complexes et qu’ils méritent un peu de patience.

D’ailleurs, la plupart des troubles de la parole se catégorisent sous une maladie appelée l’aphasie, dont il y a beaucoup de types (un orthophoniste peut bien aider à les diagnostiquer).

Les méthodes de la rééducation après qu’un AVC ait touché les noyaux gris centraux

Un très beau cerveau en lumière mutlicolore, symbolisant le monde de possibilités et traitements, ainsi que la puissance du cerveau, lors du rétablissant après un AVC.

La plupart des traitements du rétablissement après un AVC se concentrent sur l’activation de la neuroplasticité, le processus employé par le cerveau pour s’adapter et se soigner en réponse aux expériences et à l’entraînement qu’on lui fournit.

Voici de meilleures thérapies pour se rétablir après un AVC qui a affecté les noyaux gris centraux :

  • La physiothérapie aide à restaurer les mouvements du corps par un entraînement pour traiter les séquelles d’un AVC. Ces exercices visent, en particulier, les groupes de muscles affectés, et les patients doivent faire la physiothérapie journalièrement afin qu’ils puissent fournir au cerveau autant de stimulation que possible.  
  • L’entraînement à la marche, qui a pour but d’aider les patients à remarcher, se concentre sur la fortification et la rééducation des jambes, des pieds, du noyau et de l’équilibre. On apparie souvent cet entraînement à la physiothérapie. 
     
  • L’ergothérapie, dans laquelle il s’agit du rétablissement de l’indépendance dans les activités journalières, comme s’habiller et utiliser la salle de bain. Du coup, l’ergothérapie peut aussi impliquer la fortification et l’amélioration de la coordination des bras.
       
  • Le réentraînement sensoriel vise la restauration des sensations du corps par un réentraînement sensoriel, dont le but est de réapprendre au cerveau à interpréter les sensations, y compris le toucher.   
  • L’orthophonie aide à restaurer la parole avec divers exercices d’orthophonie. En fait, travailler avec un orthophoniste est idéal, car ces experts peuvent diagnostiquer les différents types de maladies de la parole et ainsi faire un régime sur mesure selon vos besoins. 
  • La psychothérapie peut aider les survivants à supporter des changements émotionnels, comme l’émoussement émotionnel ou la dépression. Les résultats, cependant, peuvent prendre quelques séances. 
  • La psychologie positive peut aider à promouvoir de meilleurs états émotionnels en concentrant la pensée et l’esprit sur les aspects positifs. Par exemple, on conseille d’écrire dans un cahier de gratitude chaque journée pour favoriser une meilleure perspective. Le livre Healing & Happiness After Stroke (La guérison et le bonheur après un AVC) approfondit plus de la psychologie positive chez le rétablissement après un AVC.

Et, avec toutes ces thérapies, il faut retenir que la répétition est la clé : la répétition des exercices thérapeutiques fournit au cerveau une stimulation conçus exprès pour qu’il puisse s’adapter, se soigner et rétablir les fonctions affectées par l’AVC.

Le chemin du rétablissement

Comme la plupart des types d’AVC, c’est toujours possible de se rétablir après ceux qui se produisent dans les noyaux gris centraux, en particulier lorsqu’on suit assidument un bon programme de rééducation.   

En faisant des exercices thérapeutiques avec beaucoup de répétition, on fournit au cerveau la propre stimulation pour qu’il puisse s’adapter, se soigner et regagner ses fonctions par le processus qui s’appelle la neuroplasticité.

En effet, la répétition est la clé : même si le rétablissement a ralenti, si on fournit au cerveau une stimulation avec beaucoup de répétition, il répondrait et on peut avancer un pas à la fois. Bonne chance !

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